Thierry Mechler

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Paru dans le journal "L’ALSACE" du 5 octobre 2004

mardi 5 octobre 2004, par Sébastien


Double récital de Thierry Mechler : Une grande soirée Jean Sébastien Bach de Thierry MECHLER, en deux récitals, a été proposée samedi 2 octobre par les Dominicains de Guebwiller , en association avec les Musicales de Thierenbach. Au programme : l’intégrale des 6 Partitas de BWV 766 à BWV 771. Le premier concert a été donné à 18h00 aux grandes orgues de la basilique de Thierenbach avec les trois premières Partitas. Le second a eu lieu dans la nef des Dominicains à 20h30, où, l’artiste ayant changé d’instrument, les trois dernières partitas ont été jouées au piano. La série des Partitas publiée par Bach entre 1726 et 1731 forme la première partie des Klavierübungen. Sommet de la musique de Bach, c’est une sorte de synthèse entre les genres musicaux français italien ou allemands de l’époque. Interrogé sur son choix de donner cette œuvre à l’orgue et au piano, Thierry Mechler a précise : « Il s’agit là d’une musique pure indifférente au médium, à l’instrument qui va l’interpréter, clavicorde, clavecin, piano ou orgue ». Et d’ expliquer que chaque partita constitue « un microcosme à elle seule, délivrant un véritable message métaphysique. Une miniature très technique proposant un condensé de la science du contrepoint de l’époque avec le traitement de la mélodie intégrée dans une harmonie riche en dissonances. J’ai voulu donner pour chaque partita un esprit qui la définit, grâce aux couleurs de l’orgue et au toucher du piano moderne ». Thierry Mechler a parfaitement illustré cela avec son interprétation à l’orgue, où il a restitué un climat musical ample, privilégiant la couleur et créant un espace tonal dans lequel l’auditeur se trouvait littéralement au centre. Sa prestation au piano a créé une autre musique avec d’autres critères où ne régnait plus une conjonction registrale, mais un toucher nuancé et précis pour traduire force et douceur. Quelques mouvements des trois partitas jouées ont été d’une infinie beauté, quasi romantique. L’organiste concertiste guebwillerois a prouvé dans ces exercices qu’il était également un pianiste de grand talent et a confirmé une fois de plus, sa grande compétence fondée sur d’amples connaissances musicologiques et historiques en matière de musique de Bach. Il a su se forger un style éminemment personnel, non seulement à l’orgue, mais dans l’ensemble de son art instrumental.

André Schneider

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